Dans le cadre de mon apprentissage des fondamentaux de l’audiovisuel, j’ai exploré différentes notions clés du langage cinématographique à travers la réalisation de trois vidéos à visée pédagogique. Chaque exercice illustre une composante essentielle de la grammaire filmique — les axes de prise de vue, les formats d’image (ratios), et les échelles de plan — à travers des montages narratifs simples, construits à partir d’images libres de droits.
Les montages ont été réalisés sur DaVinci Resolve, logiciel de postproduction professionnel, qui m’a permis de travailler l’image, le rythme, la colorimétrie et la narration visuelle avec précision. Les images proviennent de plateformes telles que Pexels, Pixabay, Mixkit ou encore Envato Elements. L’objectif de ces projets est à la fois technique (maîtrise du montage, de l’étalonnage et du découpage) et conceptuel (mise en scène et lisibilité du message visuel).
Cette première vidéo met en scène un homme quittant son lieu de travail pour rejoindre la plage. Elle illustre différents axes de prise de vue : axe frontal, plongée, contre-plongée, etc. L’objectif est de comprendre comment la position de la caméra par rapport au sujet influence la perception du spectateur, le rythme de la narration et l’émotion transmise.
Le montage suit une progression narrative simple et fluide, appuyée par le choix des axes pour traduire l’évolution intérieure du personnage — de l’enfermement à la liberté.
Cette deuxième vidéo propose un montage contemplatif de paysages thaïlandais, en jouant sur différents formats d’image (16:9, 4:3, 1:1, cinémascope…). Chaque ratio apporte une sensation différente : le format large accentue l’horizon et la respiration visuelle, alors qu’un format plus resserré recentre le regard.
Ce travail met en lumière l’importance du cadre dans la narration, et comment un simple changement de dimensions peut modifier la lecture émotionnelle et symbolique d’une séquence.
Cette dernière vidéo suit une femme visitant différents lieux touristiques en Italie. Elle met en application les échelles de plan : plan général, plan d’ensemble, plan moyen, plan américain, gros plan, très gros plan…
L’exercice montre comment ces différentes tailles de cadrage permettent de situer un personnage dans l’espace, de faire ressentir son rapport à l’environnement, ou de souligner une émotion. Le découpage a été pensé pour créer une dynamique visuelle cohérente tout en jouant sur les contrastes de proximité.
Actuellement à la recherche d’un stage de fin d’études à partir du 10 novembre 2025, je suis ouverte à toutes opportunités !